VALENCE - VALENCIAValence Valencia est une randonnée européenne permanente que propose le CTL (Cyclo Tourisme Lyonnais) sous la conduite de Jean Deville ..Nous avons réalisé pas loin de 1300 km pour un dénivelé cumulé de 13000 m, en neuf étapes décrites ci-dessous. Etape N° 1 : Sérézin du Rhône - Marsanne = 157 km avec un dénivelé de 928 m Etape N° 1 : Sérézin du Rhône - Marsanne = 157 km avec un dénivelé de 928 m Détail sur le parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=1105954
Le RDV est à 11 heures à Sérézin-du-Rhône, nous sommes à l’heure et nous voilà partis, le premier arrêt sera à Saint-Clair-du-Rhône pour le déjeuner, quelques photos sont prises et voilà la pluie. Arrivés à la hauteur de Saint-Rambert-d’Albon nous croisons Christophe (de ASCAF), en pleine préparation de son Paris-Brest-Paris. Nous sommes comme d’habitude chaleureusement accueillis à Saint-Vallier par Monique ( la sœur de Georges) qui nous propose un café avec petits gâteaux Après une demi-heure d’arrêt, nous repartons sous une pluie plus soutenue. Il est 16 heures, nous sommes à Châteauneuf-sur-Isère et coup de fringale pour Georges qui dévalise une boulangerie, (3 pains bagnats, un sandwich et un pain aux raisins). Passage obligatoire à Valence pour le premier contrôle, peu de difficulté pour trouver la gare. Avec les indications de Jean Deville nous sortons rapidement de Valence. Nous arrivons au camping des Bastets à Marsanne vers 20 heures, camping complet mais la gérante nous trouve un petit coin sympa à côté de camping-cars hollandais.
Des Hollandais curieux et admiratifs, ils nous harcèlent de questions sur notre périple et nous proposent même le petit café que nous prendrons à 8 heures le lendemain
Etape N° 2 : Marsanne - Saint Hyppolite du Fort = 150 km avec un dénivelé de 1479 m
C’est à Marsanne que nous complèterons notre petit-déjeuner servi par Sébastien gérant de l’hôtel, Sébastien dépanne Georges qui a laissé son stylo et son crayon à papier au camping des Bastets. La route est sympathique, Georges a emprunté cette route avec Mathieu (son fils) lors d’un périple Lyon-Montpellier.
Le passage à Alès est très délicat, il faudrait éviter Alès sur cette randonnée. Ce fut une journée très arrosée, nous arrivons au camping du FUGUET à saint Hippolyte du Fort à 20 h 30 mn. Camping complet, mais la gérante est sympa et nous trouve un petit coin sur l’aire de jeux des enfants. Nous nous dépêchons de commander 3 pizzas, 3 frites et 6 bières et devinez quoi c’est sous la pluie que nous allons nous coucher. Etape N° 3 : Saint Hyppolite du Fort - Narbonne = 160 km avec un dénivelé de 1355 m
Réveil à 6 heures pour un départ à 7 h 30 mn. Il a plu toute la nuit, nous plions le matériel tout mouillé et espérons qu’à l’heure du déjeuner nous pourrons le faire sécher . Il est 9 heures nous arrivons à Ste Bauzille-de-Putois pour un petit déjeuner, la pluie a enfin cessé de tomber.
Nous avalons les kilomètres avec des paysages sympas qui nous emmènent à Clermont-l’Hérault, le soleil est de rigueur, c’est sur le parking du Super U que nous déjeunons et profitons de ce moment pour faire sécher le matériel très humide.
Il fait très lourd, nous roulons désormais sur une route magnifique en direction de Liausson, le lac du Salagou, Salasc et puis .un violent orage éclate cela commence à faire pour ce début de périple. Après Bédarieux le temps se calme, et plus nous avançons vers le sud ouest, plus le beau temps semble être au RDV.
Nous approchons de Narbonne et on nous indique un camping municipal à Sallèles-d’Aude, malheureusement ce camping est fermé.
Après avoir dîné copieusement à Sallèles-d’Aude, nous avons recours au « camping sauvage » ce soir mais attention !!! Nous sommes le long du canal du Midi, sur une aire de pique-nique, qui est très calme et en plus nous avons un point d’eau pour faire un brin de toilette.
Etape N° 4 : Sallèles d’Aude - Amélie les Bains = 150 km avec un dénivelé de 1835 m
Réveil à 6h 30 mn, nous prenons le petit-déjeuner sur notre aire de pique-nique et nous terminons les victuailles de la veille, fromage de brebis et fruits. Contrôle à Narbonne, nous en profitons pour compléter notre petit déjeuner, nous voilà prêts à affronter les cols de l’Extrême, de la Bataille et d’ llauro.
Nous déjeunons à Estagel sur une place sympathique avec toilettes et point d’eau.
Nous décidons de raccourcir cette étape et de dormir à Amélie-les-Bains au lieu de Prat-de-Mollo car nous sommes bien cuits. Le camping à Amélie-les-Bains est très bien, nous pouvons faire notre lessive, nos voisines sont agréables et nous conseillent un resto la « CASA PEDRO ». Nous nous dirigeons ensuite à la « CASA PEDRO », une charmante Espagnole nous sert une succulente paëlla (Si vous passez à Amélie les Bains arrêtez-vous à la « CASA PEDRO » ) et on commence à consolider notre espagnol ( on a aura bien besoin). Demain nous serons en Espagne.
Etape N° 5 : Amélie les bains - Vic = 130 km avec un dénivelé de 1755 m
Départ 6h 30 mn pour franchir le toit de notre périple (1513 m), le col Ares. Les jambes font mal ce matin, des passages à 10 % très difficiles. Arrivée à Prat-de-Mollo, un hôtel et une pharmacie, c’est super nous pouvons prendre notre petit déjeuner et aller acheter à la pharmacie (gel, sporténine, compresses , bétadine ) pour soigner quelques bobos.
Après ce petit-déjeuner copieux, nous continuons l’ascension de la deuxième partie du col d’Ares, nous passons les cols de la Seille et de la Quille toujours avec de forts %.
Enfin le sommet, nous nous accordons une pose, pas de chance il y a du brouillard, le panorama est quelque peu gâché. Nous nous couvrons bien pour la descente interminable, désormais nous roulons sur le territoire espagnol.
Nous déjeunons à SANT PAU DE SEGURIES, nous trouvons une épicerie, une boulangerie et une place sympa où se trouve un point d’eau bien joué. Le profil pour arriver à destination est plutôt descendant, nous nous arrêtons quelques instants au Décathlon de VIC où nous sympathisons avec Roger (un jeune employé de Décathlon). Roger est dans un club de BTT : http://bttosona.blogspot.com Ce jeune nous encourage, il est très sportif et est fasciné par notre périple. Il nous indique le camping de Taradel, on échange nos adresses. Il est 19h enfin le camping Quel camping ! nous n’aurons pas le temps de profiter de l’infrastructure impressionnante de ce dernier. Nous plantons nos toiles de tente à côté d’un couple français avec leur fille et nous partageons un moment avec eux.
Etape N° 6 : Vic - Montblanc = 140 km avec un dénivelé de 1617 m
Détail du parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=1096968 Réveil à 6 heures pour un départ à 7 heures, comme d’habitude nous terminons les restes du déjeuner (fromage et fruits), et nous complétons notre petit-déjeuner à Malla dans un bar sympathique où le patron nous propose du jambon sur une tranche de pain avec un filet d’huile d’olive. C’est super bon, on rajoute un croissant et une madeleine, nous pourrons attendre le déjeuner sans souci.
Nous sommes prêts à attaquer la première difficulté de la journée el Puerto de la Pollosa, puis descente sur Igualada , un Carrefour Market fera l’affaire pour les victuailles de la journée.
Il fait désormais très chaud (35 °C) , la deuxième difficulté de la journée, le col de Humelta est très difficile. De plus pour atteindre ce col, nous roulons sur de nouvelles larges routes à forts % très décourageantes et en plus nous avons le vent dans le nez. Nous déjeunons au col, il nous reste plus que el Collado de Deogracias, tout se passe bien il ne reste désormais que 35 km que nous négocions bien et ne tardons pas à trouver le camping à Montblanc Camping immense, beaucoup de monde, ce camping ressemble à un parc d’attractions, c’est impressionnant, l’animation est de rigueur Pour notre part nous nous enfilons un bon repas servi par une étudiante sympa qui fait beaucoup d’effort pour parler français. Nous ne tardons pas à regagner nos tentes pour une nuit très perturbée par le bruit.
Etape N° 7 : Montblanc Tortosa = 140 km avec un dénivelé de 1827 m
Réveil à 6 heures pour un départ à 7 heures, nous avons à passer le col de RIUS (1034 m) juste avant PRADES, un dénivelé avoisinant les 800 m.
C’est parti pour le col, la route est magnifique, très peu de voitures, nous sommes dimanche, et beaucoup de cyclos sympas sur les routes. Ceux-ci sont d’ailleurs attirés par nos sacoches et nous posent beaucoup de questions, c’est avec quelques mots d’espagnol et un anglais modeste que nous pouvons échanger
.La journée n’est pas terminée, il ne reste pas moins de 1000 m de dénivelé.
Nous avons prévu de passer le col de Porrera avant le déjeuner, nous achèterons les victuailles à Porrera et nous déjeunerons à Falset.
Nous ne trouvons pas de victuailles à Porrera et arrivés à Falset, un restaurant très agréable nous tend les bras. C’est dimanche et ce midi c’est un resto avec jarret de veau + frites + dessert + AGUA CON GAZ (de l’eau gazeuse).
Il nous reste 64 km pour arriver à TORTOSA, ville étape où nous ne pourrons pas planter nos toiles de tente, plus de camping, ce soir c’est l’hôtel et nous sommes agréablement surpris par le rapport qualité / prix de cet hôtel. Etape N° 8 : Tortosa Onda = 160 km avec un dénivelé de 1320 m
Après un petit déjeuner copieux pris à l’hôtel, nous voilà repartis pour une étape longue et difficile, les routes sont en grande partie à grande circulation. Il faut être vigilant car la fatigue se fait sentir.
L’étape sera marquée par une chute de Georges, un manque d’attention, de vigilance, les mains ne sont pas sur les cocottes un freinage brutal et Georges rentre dans le vélo de Serge !! Une chute spectaculaire, plus de peur que de mal (une douleur au poignet gauche) et pas de dégâts matériels. Cependant nous sommes chanceux, un camion qui nous suivait à évité Georges et son vélo au milieu de la chaussée, deux ou trois véhicules s’arrêtent pour nous porter secours, deux jeunes personnes qui travaillaient dans les parages s’empressent pour prendre de nos nouvelles...La solidarité espagnole est de rigueur. Il est 18 h 30, nous arrivons à Onda ville étape, pas de camping, ce sera donc l’hôtel que nous trouvons rapidement. Demain 9ème et dernière étape, deux cols non négligeables, mais nous appréhendons déjà l’arrivée sur Valencia, on pense déjà à la récupération de nos housses à vélo envoyées à la poste centrale de Valencia (en poste restante). En Espagne nous ne pouvons pas voyager avec les vélos s’ils ne sont pas dans des bagages à vélo. Petit déjeuner servi à partir de 7 h 30
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Etape N° 9 : ONDA - VALENCIA = 120 km avec un dénivelé de 1278 m
Nous nous levons à 7 heures pour un petit-déjeuner copieux. Nous enfourchons nos vélos et très vite la route s’élève vers la première difficulté de la journée, la route est splendide et aucune voiture ne perturbe cette ascension. Une crevaison de Georges à 2 km du col. Jean Louis s’arrête pour donner un coup de main car le poignet gauche de Georges est douloureux. Puis nous arrivons au col, attendons quelques minutes et toujours pas de Serge. Le magique téléphone portable nous rassure, Serge a pris une autre route Nous supposons (Jean Louis et Georges) que Serge avait préparé ce plan pour éviter la première difficulté de la journée (Va savoir). La deuxième difficulté de la journée le col de la Jana se passe très bien sur une route très agréable et sans grande circulation
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Ensuite nous sommes surpris, pendant une vingtaine de kilomètres nous roulons sur une piste cyclable c’est génial pourvu que cela dure jusqu’à Valencia Que nenni plus on se rapproche de Valencia, plus il faut être vigilant, la densité du trafic augmente Puis une route en travaux nous oblige à demander notre route. Nous sommes désormais dans la banlieue de Valencia.
Beaucoup de routes nous indiquent el Centro de Valencia, mais nous hésitons car ce sont des routes à très grande circulation, des deux fois quatre voies. Ce sera une jeune fille qui nous renseignera et qui nous dira qu’il faut prendre tout de même ces grandes avenues. Nous sommes très vigilants et nous atteignons le centre de Valencia assez facilement, nous repérons la gare et la poste. Puis nous nous trouvons un hôtel miteux, l’hôtel du TERMINUS (si vous allez à VALENCIA ne pas s’arrêter à cet hôtel), où nous passons une mauvaise nuit, il fait très chaud . Ce soir c’est la fête, nous prenons quelques photos et nous nous enfilons UN GRANDE CERVEZA (un sérieux 1 L) bien mérité accompagné d’un dîner copieux.
Etape N° 10 (facultative mais la plus stressante) : LA GARE LA POSTE LE BAGAGE LE TRAIN Le petit-déjeuner est pris dans l’hôtel miteux servi à 8 h 30 (ha ! j’oubliais de dire qu’en Espagne le prix des chambres comprend automatiquement le petit déjeuner). Nous nous dirigeons vers la poste, mais nous ne pouvons pas récupérer nos bagages à vélo : après recherches, une employée qui parle bien français nous explique que le colis n’a pas encore franchi la frontière française. Nous demandons à cette employée des postes de nous faire un papier pour justifier de notre bonne foi auprès des cheminots espagnols pas toujours commodes. Il est 10 h 30 mn et nous nous dirigeons à la gare pour voir ce que l’on peut faire, Serge et Georges vont aux renseignements, vu le nombre de personnes et l’heure qui tourne ce n’est pas le bon plan. Nous décidons d’improviser un bagage à vélo, nous allons acheter des grands sacs poubelles et séduisons la vendeuse qui nous vend son propre rouleau de scotch très résistant.
A 11 h 30 mn, tous les bagages à vélo sont faits, reste un doute, comment vont réagir les cheminots quand nous allons grimper dans le train ? Nous avons le temps d’acheter une collation avant de prendre le train. Il est 12 h 45 mn, nous passons devant deux hôtesses pour le compostage des billets, elles nous regardent avec des yeux étonnés mais nous laissent passer, nous sommes dans le train, nos bagages envahissent le passage et le contrôleur fait son apparition. Il exige que nos bagages soient rangés comme il se doit (Il fait son travail mais il est très autoritaire, nous avons peur et nous nous exécutons). Les voyageurs sont sympas et nous donnent un coup de main pour que nos bagages peu communs ressemblent à des bagages « standard ». Nous descendons du train à Cerbère où nous passons une agréable soirée, nous sommes désormais en France et nous pouvons monter dans les trains avec nos vélos.
Après une nuit très bruyante à Cerbère (de jeunes fêtards), nous prenons le train en direction de Montpellier où nous récupérons un TGV. Le fils de Georges, Clément fera le voyage en notre compagnie et c’est Sylvie (la femme de Georges) qui nous accueille en gare de LYON PART DIEU. Nous avons réalisé cette randonnée sans problème particulier, le découpage de nos étapes est correct. Cependant, comme nous avons choisi l’autonomie totale, les étapes de plus de 150 kms avoisinant un dénivelé de 2000 m doivent rester marginales. Serge, Jean Louis et Georges.
Date de création : 04/02/2012 # 14:55
Dernière modification : 05/02/2012 # 10:52 Catégorie : - année 2011 Page lue 15028 fois |