Serge Munier de l’ASEB et Georges Dalmais du Pépère-Club, nos deux capitaines de route lyonnais partent pour tester cette nouvelle randonnée due au crayon de Jean Deville du Cyclotouriste de Lyon (lire l’appendice final à ce sujet).
Ils ont fait le choix de l’autonomie matérielle, et pédalent donc sur des machines plutôt chargées : équipement de camping, grosses sacoches, etc... Serge qui a cassé sa machine de route peu de temps auparavant va même utiliser un lourd VTT ! Mais la bête est solide comme un roc. Ils partent pour 11 étapes, 1.450 km (1.650 réels) et 24.000 mètres de dénivelé.
Profil du parcours
J moins 1
Aujourd'hui c'est seulement jour de vérification du matériel. La liste est longue mais après, nos vélos, que dis-je nos "camping-cars", seront prêts. Serge dort à la maison et nous partirons demain mardi 21 juillet à 6 heures. Nos vélos pèsent 30 kg chacun, cela nous empêchera d'aller trop vite !
Au cours de la première étape, nous passerons à Vienne (France) pour un premier contrôle, puis nous enchaînerons sur St Jean de Bournay, la Tour du Pin, Morestel, défilé de Châtel, col de la Chambotte, puis le col de Leschaux, contrôle à Saint Jorioz... Enfin ce sera Faverges où nous n'aurons pas besoin de planter notre toile de tente car ma collègue préférée Cécile nous accueillera pour le diner et nous hébergera. Nous aurons alors parcouru environ 200 km avec 2.000 m de dénivelé
Coté physique mon genou va beaucoup mieux, merci à ma chère cousine Christine pour ses conseils.
Mardi 21 juillet -Sérézin du Rhône /Vienne/Faverges - 230 km
Une étape où, comme dit Serge, "les Alpes ce n'est pas notre Pavezin ou le Col de l'Oeillon... (Ndlr : encore que ).
Contre toute attente, l'étape s'avérera très difficile avec beaucoup de passages entre 9 et 12 %, et avec nos "camping cars » « ça calme", comme au Col de la Chambotte par exemple où la vitesse moyenne de montée ressort à 7,5 km/h. Nous avons finalement couvert les 230 km réels à une moyenne roulante de 20,5 km/h.
Nous sommes arrivés "cuits" chez Cécile à 21 heures, mais quel bonheur de partager sur la terrasse un super repas avec beaucoup de légumes de son potager, des pâtes, du fromage, un super dessert
Du coup nous avons revu à la baisse notre seconde étape : si le Tour de France et ses routes coupées le permettent, il y aura au programme les cols de Tamié puis des Saisies. Ensuite ce sera direction Chamonix où nous devrions planter la toile de tente...
Mercredi 22 juillet - Faverges/Sallanches - 100 km
Levés à 6 h 15, petit déjeuner copieux et délicieux préparé par Cécile, puis on discute et l'heure tourne : or Cécile doit partir pour une randonnée et Laurent au travail.
On se retrouve donc Serge et moi dans la maison, finalement on prend notre temps car le Tour de France va très certainement nous retarder... Du coup nous sommes moins pressés.
Il est 8 heures. Alors que nous allions enfourcher nos vélos le papa de Cécile nous propose de partager un café et un fruit... On rediscute, et il est finalement près de 9 heures quand nous entamons cette deuxième étape.
Le Col de Tamié est sympathique avec une pente moyenne de 5 %. Tout se passe donc très bien, puis nous descendons sur Albertville, où Serge s'occupe d'acheter les victuailles de la journée. Il est déjà 11 h 30 et nous décidons de déjeuner (ça sera toujours ça de moins à transporter). On prend notre temps... Puis nous avons la confirmation que le Tour de France va nous retarder : ça nous arrange bien vu que l'étape n° 1 a été très difficile !
Un coup de fil de Sylvie mon épouse m'apprend qu'Auréline, la copine de Mathieu l'un de mes fils, est bien placée à un concours et sera très certainement "sur" Montpellier l'année prochaine... C'est super. Je confirme à Sylvie que notre étape s'arrêtera très certainement à Chamonix.
Nous nous dirigeons ensuite sur Villard d'Oron tantôt sous une pluie forte, tantôt sous un rayon de soleil, et au pied du col des Saisies, nous voici bloqués par la grande reine... Nous attendons une petite demi-heure, voyons les échappés et 3 minutes plus tard le peloton.
La route restant bloquée, nous allons boire un petit café. Au retour plus de casque ni de rétroviseur sur mon vélo (le rétro est intégré à mon casque)....! Un rétro et un casque sont deux éléments de sécurité sur une randonnée comme celle-ci... je peste !
Par un coup de fil, Mathieu nous propose d'héberger chez les parents d'Auréline à Sallanches où ils sont tous les deux. Il y a de la place. C'est génial et j'accepte tout de suite car avec cette pluie intermittente, je me vois mal monter la toile de tente.
Le col des Saisies restera la partie la plus difficile de cette étape. Au col, un couple d'Anglo-Saxons, lui, un grand costaud et elle, un petit bout de petite femme, eux aussi en cyclo-camping se dirige vers nous. Mais quel chargement ! Nous leur demandons la permission de soupeser leurs vélos : incroyable 10 kg de plus que les nôtres. Ainsi équipés ils font Genève-Menton.
A Sallanches, Auréline et Mathieu nous accueillent très chaleureusement et nous ont préparé un repas très sympathique...
Nous aurons fait à peine 100 km sur cette étape... et tant mieux car nous étions fatigués de l'étape précédente.
Au menu de demain : les Houches, le col des Montets, celui de la Forclaz (Suisse), puis Martigny, Sion, Brig... objectif dormir au pied d'un "géant", le toit du raid, le col de la Furka (2.431 m).
Le col duTamié
La grande reine
Jeudi 23 juillet - Sallanches/Susten
Après un copieux petit déjeuner pris sans déranger les deux tourtereaux, nous voila sur la D13, route qui relie Sallanches à Chamonix en passant par Servoz, les Houches. Attention certains passages affichent entre 9 et 12 %.
Arrivés à Chamonix, je trouve à me procurer un casque et un rétro, me voila donc rassuré pour le reste du périple... Petit café, pains au raisin, chaussons aux pommes, nous faisons tamponner nos cartes de route et nous voila repartis en direction du col des Montets. Le temps est très menaçant, l'orage n’est pas loin.
A Argentières nous décidons d'abord d'effectuer le ravitaillement en nourriture puis de déjeuner.
Nous passons ensuite assez facilement le col des Montets (1.461 m), et redescendons sur Vallorcine mais n’y trouvons pas "Les Trois Ours", restaurant où travaille la sœur d'Auréline (çà c’est pour ceux qui suivent...).
Encore un petit café à la frontière suisse, et nous abordons le col de la Forclaz (Suisse - Altitude 1.527 m). Belle vue sur le glacier du Trient : Serge se charge de saisir quelques photos.
La descente sur Martigny est splendide mais vertigineuse, très rapide, nous roulons au milieu de la route.
Nous espérions atteindre Brig ce soir, mais à Chippi, un violent orage éclate. Nous mettons fin en ce lieu à cette étape. On trouve là un hôtel-restaurant très accueillant et sympathique où j'obtiens du chef l'accès à Internet depuis son bureau, un privilège qu'il n'accorde paraît-il qu'à très peu de monde.
Le temps est toujours très menaçant.
le Mont Blanc
Glacier du Trient
Vendredi 24 juillet - Susten/Gletsch - 120 kms / dénivelé 2.500 m
Notre village étape ne fut donc pas Chippi mais Susten, le berceau des abricots, région la plus ensoleillée de Suisse avec 3.500 heures annuelles de soleil, mais pour nous, pas de chance, nous sommes bien humides.
Les gérants de l'hôtel sont très sympathiques, et ce matin, après un copieux petit déjeuner, nous découvrons cette merveilleuse région sous le soleil.
Attention, pour aller à Brig ne pas prendre la Nationale, mais la piste cyclable certes difficile à trouver.
Nous pointons à Brig, et déjeunons à Lax. Repartis vers Bellwald puis Ulrichen, la route affiche des pourcentages impressionnants...
A Gletsch nous décidons de planter là nos tentes, une gentille bergère nous laisse un bout de son pré.
Nous allons nous restaurer et quelle horreur une pluie et un vent ! C'est le déluge !
Quand nous rentrons dans nos tentes, le vent et la pluie continuent. Nous n'avons pas froid, mais nous dormons peu.
Samedi 25 juillet - Gletsch/Linthal - 116 km / 2.200 m de dénivelé
Au petit matin, la bergère nous offre le café, nous lui achetons un fromage que nous dégustons : échange de bons procédés. Objectif pour ce soir : parvenir à Linthal.
Il est 8 heures et nous partons d'abord pour 11 km, direction le col de la Furka lieu de naissance du Rhône (Furkapass en Allemand - 2.460 m). Nous mettons 1 h 45 pour atteindre le sommet : j'ai vu sur mon compteur s’afficher un instant 5,5 km/h, ça montait raide et avec le vent de face de surcroît.
Après quelques photos, nous attaquons la descente après avoir enfilé la tenue d'hiver. A Réalp nous prenons le temps d'un café sur la terrasse ensoleillée.
La descente "vertigineuse" se poursuit jusqu'à Altdorf (Altitude 500 m) où nous nous restaurons. Reste à présent la deuxième difficulté de la journée le Klausen Pass (col de Klausen - 1.952 m). L'équation est simple : 23 km d'ascension pour un dénivelé de 1.452 m.
Le paysage est splendide, les paysans coupent l'herbe à la motofaucheuse et à la faux, dans les champs tous manient fourches et râteaux.
Les pentes sont à forts pourcentages, mais il ne s'agit pas ici d'une randonnée comme les autres : les cols les plus difficiles sont recherchés.
Ce soir nous devrions dormir dans la vallée en espérant que le temps soit plus clément, mais à Linthal pas de camping ! Un hôtel se présente, on y fonce, mais toujours pas de connexion Internet.
Dimanche 26 juillet - Linthal/Au - 146 km - dénivelé 2.300 m
Petit déjeuner pris à 8 heures pour un départ a 9 h, les 25 premiers km sont très roulants.
Arrivés à Mollis, en 4 à 5 km on passe de 400 à 800 m d’altitude pour découvrir le Walensee (le lac de Walen).
Nous continuons notre route jusqu'à Sargans, localité frontière entre Suisse et Liechtenstein.
Nous déjeunons en ce même Sargans où nous sommes très bien reçus par la gérante du "Sarganserhof". La patronne est très agréable, elle fait des efforts pour parler Français avec nous.
Nous roulerons une trentaine de km au Liechtenstein puis nous arrivons à Feldkirch, frontière Autrichienne et point de contrôle de la randonnée.
Nous suivons ensuite la direction Rankweil et abordons avec de forts pourcentages le col de Furkajoch (1.760 m). Après le village de Laterns, il reste environ 700 m de dénivelé à gravir : je n'ai jamais de ma vie de cyclo grimpé des rampes équivalentes, je suis "tout-à-gauche" et debout sur les pédales, le compteur affiche 5 km/h, c'est "limite dangereux", mon développement est alors de 1,98 mètre (28 dents à l'avant et 30 à l'arrière) et ce n'est pas suffisant avec 30 kg. A 500 m du col je suis dans l'obligation de m'arrêter et de pousser le vélo sur 200 m, puis, mû par l'orgueil, je remonte sur le vélo et en termine sur la machine.
Je commande une bière et Serge arrive : lui n'a pas posé pied à terre !
Nous descendons la vallée jusqu'au camping d'Au et trouverons un resto où il sera possible d’utiliser Internet.
Lundi 27 juillet - Au /Garmisch - 140 km - Dénivelé 2.000 mètres
Nous avons passé une super nuit au camping d'Au. Nous en partons à 8 heures. A la sortie du camping une "supérette" plus un bistro égal un super petit déjeuner.
Les difficultés reprennent immédiatement avec des passages supérieurs à 10 % : nous franchissons le Hochtannberg Pass. Arrêt de quelques minutes au col pour saisir la photo.
Au fait je n’ai vu que des "brunes des Alpes", ou sont les blondes... ? Comprendra qui pourra....
Nous entamons la descente sur Warth, continuée par un faux plat descendant jusqu'à Bach où nous nous arrêtons pour le déjeuner. Le temps est beau, même trop chaud, espérons que ça dure.
Nous continuons ce faux plat descendant jusqu'à Reutte, puis nous prenons la direction de Plansee et de son lac : attention passage à 10 %, mais quelle récompense ! "It's wonderfull." Ce lac à 1.100 m, dans les montagnes, est d'une grande beauté : baigneurs, bateaux sans moteur, planches à voile, pêcheurs, tout ce petit monde cohabite, pas de constructions nouvelles, c'est magique...
Puis nous passons la frontière allemande pour nous diriger vers Ettal. Encore un petit col, et c'est Garmisch où un contrôle est demandé par l’organisateur du raid, Il y a également un camping qui fera notre grand bonheur.
Ouf... Nous avons trouvé le camping, on s'installe, un brin de toilette, un peu de lessive, et nous n'avons qu'à traverser la route, un restaurant sympathique nous tend les bras...
Ah si, j’oubliais, le temps devient "grincheux...
Mardi 28 juillet - 8ème étape - Garmisch / Oberaudorf - 147 km - Dénivelé 2.000 m
La nuit dans le camping a été très arrosée, un orage a éclaté à 3 heures du matin, il est 9 heures et il pleut toujours.
Nous décidons néanmoins de rouler et retournons sur Garmisch pour accéder à la première difficulté du jour l'Achen Pass (950 m), où la pluie cesse enfin.
Nous nous dirigeons ensuite vers la deuxième difficulté de la journée le Sudelfeld (1.097 m).
Avant d’arriver à ce point haut nous circulons sur des pistes cyclables autour du magnifique lac Schliersee.
Enfin parvenus au sommet (4 km à plus de 10 % de pente moyenne), nous espérons que ce sera la dernière difficulté de la journée. Direction ensuite Oberaudorf, et on passe de 1.100 m à 480 m.
Nous essaierons de trouver une Zimmer (chambre d'hôte) avant d'arriver à Oberaudorf, et dans un virage nous repérons la Zimmer espérée ! Après négociation à 35 Euros la demi-pension, nous passons une agréable soirée, la patronne nous propose même d'accéder à Internet.
L'endroit où nous sommes est magique : depuis notre chambre et depuis la terrasse où nous petit déjeunons, nous avons une vision à 180 degrés.....
Mercredi 29 juillet - 9ème étape - Oberaudorf / Saint Gilgen - 180 km - dénivelé 2.200 m
Un petit déjeuner toujours copieux pris en terrasse, une dernière photo avec la patronne de la Zimmer qui a été arrangeante et fort sympathique, et nous voila prêts pour la descente sur Oberaudorf où nous prenons la direction de Whalchsee, encore un lac mais avec beaucoup de monde cette fois.
A 11 heures nous arrivons à Reit im Winkl, arrêt obligatoire où nous devons faire tamponner nos cartes de route, nous en profitons pour prendre deux cafés dans un endroit sympa.
Continuons. Nous déjeunons à Weissbach après avoir acheté nos victuailles dans une petite supérette. Mais dans ce même Weissbach petite erreur de parcours avec pour conséquence un détour rajoutant 20 km au programme, puis, enfin, nous retrouvons notre route.
Tiens, voila un col, le Schwarzbachwachtsattel (868 m) : au bas du col un panneau indique "6 km a 12 %", traduction " des passages a 12 % sur 6 km", mais ça "casse" bien néanmoins....
Descente sur Berchtesgaden. Nous décidons de dormir à Saint Gilgen où il y a un camping, mais pour rejoindre cette localité il reste encore 80 km et il est 17 h 34, nous avons l'éclairage, de quoi manger, donc nous gardons l'objectif de planter la toile de tente à St Gilgen. Mais pas de camping une fois parvenus à St Gilgen et il est 21 h 30. Il faudrait parcourir encore une dizaine de kilomètres pour en trouver un...
Nous décidons de planter la toile de tente sur le terrain de foot... nuit paisible... mais sans douche !
Jeudi 30 juillet - 10ème étape - St Gilgen / Grein - 171 km - Dénivelé 2.000 m
Il est 6 h 30 quand nous nous réveillons après une bonne nuit, par contre on pue....
On plie notre bazar, mangeons sur le banc le reste des achats de la veille et allons boire un café au bistrot du coin... un petit brin de toilette au passage.
Nous prenons la direction de Au (en effet vous avez bien suivi l'histoire : ce n'est pas le même Au que celui de la 7ème étape !) par une route superbe. Nous longeons un lac, passons également sous un tunnel pour piétons et cyclistes, long de 1 km il est doté d'ouvertures sur le lac et c'est assez exceptionnel.
Nous arrivons ensuite à Steinbach, où nous prenons la route du col de Grossalm (825 m), 4 km a 12 % ! C'est dur, il faut gérer car l'étape sera longue.
Déjeuner dans la magnifique ville de Gmunden, beaucoup de monde autour de nous, cela ne nous empêche pas de déplier la toile de tente pour qu'elle puisse se sécher d'une nuit où il y eut beaucoup de rosée.
On reprend la route et on s'aperçoit d'une erreur kilométrique sur notre carte de route (80 km oubliés ! Une paille !), nous ne pourrons donc pas atteindre Melk qui était l'objectif du jour.
Par contre nous sommes décidés à prendre le Donauweg, superbe piste cyclable le long du Danube, ce majestueux fleuve tranquille où beaucoup de monde part en croisière.
Il est 21 heures, on aperçoit un camping à la ferme, on s'arrête et après une bonne douche bien méritée, on boit du cidre, 50 cl pour Serge et 1 litre pour Georges, breuvage fait par le patron sympa. Après je dois être un peu grisé car il me semble que je comprends l'Allemand....
On convient ce soir de modifier un peu la onzième et dernière étape car nous tenons absolument à dormir à Wien demain soir. Comme cette étape sera longue on évitera une ou deux bosses prévues, obstacles qui par expérience prennent souvent une allure de col interminable.
Vendredi 21 juillet - Onzième étape - Grein / Wien - 195 km - Dénivelé 2.200 m
Réveil à 6 heures, pour un départ à 7. Un couple, elle Hongroise, lui Américain, nous propose de partager avec eux le café, proposition que nous acceptons immédiatement, ce sont des enseignants accompagnés de leurs enfants dans la remorque. Ils parcourent 25 km journaliers le long du Donau, et ils sont sympas...
C'est parti à présent pour 70 km de Donauweg, jusqu'à Melk : petit casse croûte devant un bâtiment religieux.
Nous quittons le Donauweg pour la direction de Saint Polten, puis nous déjeunons à Walchsburg, où nous faisons sécher nos toiles de tente car il a plu dans la nuit.
Nous prenons ensuite la direction de Traisen : nous sommes à 70 km de Wien (ouf ! L’écurie est en vue !). Si les portes de Wien se rapprochent de nombreux vallons comme celui d'Alland prennent encore l'allure de cols.
Nous sommes à présent à 25 km de l'arrivée... Nous trouvons le camping sans trop de difficultés, mais quelle déception il est définitivement "Fermé."
Nous enfourchons donc nos vélos et nous voila repartis à la recherche d’un hôtel dans le centre de Wien. Notre choix se porte sur le Caroline Hôtel à 40 Euros par personne et par nuit avec breakfast inclus : sans hésiter on dit "Ooouuuiiii..."
Notre séjour dans cet hôtel est conditionné par le train, car en Autriche il faut absolument réserver le train lorsqu'on est accompagné d'un vélo.
Samedi 1er août
Notre train est réservé. Nous partons dimanche 2 août à 12 h 44, pour une arrivée à Lyon Part-Dieu le lundi à 7 h 51.
Merci à tous pour leurs encouragements fort sympathiques tout au long de ce raid cyclo, aussi bien par téléphone que sur le Net.
La randonnée Vienne-Wien est un projet de randonnée européenne, en cours de mise au point par Jean Deville sociétaire du club "Le Cyclotouriste" de Lyon (célèbre et très ancienne association organisatrice notamment de Lyon-Mont-Blanc), qui devrait figurer au"Où irons-nous ?" dela FFCT dès 2010 et également être inscrite au patrimoine de l'Union Cyclotouriste Internationale (UCTI).
Grâce à la contribution active de Serge et Georges, le projet est désormais viable et pourrait également faire l'objet d'une demande de label national.
A signaler que le livre de route propose aussi une variante cyclo-muletière passant par Hauteluce, puis le col du Joly. Il faudra alors ensuite rejoindre les Contamines-Monjoie par le versant non bitumé du col du Joly (piste) puis Saint-Gervais et le Fayet par la route.
A signaler que Jean Deville et son club diffusent également deux autres randonnées permanentes : Thurins-Turin - label 141-520 km et Lozanne-Lauzanne - label 142 - 270 km.
Pour tous renseignements contacter :
Jean Deville
8, la Vue des Alpes
69670 Vaugneray
E-mail : jlgd@wanadoo.fr
Date de création : 31/10/2009 # 16:19
Dernière modification : 01/11/2009 # 19:31
Catégorie : Les sorties vélo - année 2009
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